Buziet est un village.
Qui m’a vu naître j’en suis sur.
De la montagne il a l’ombrage.
Au pied de laquelle est le gave bleu.
Les landes en sont belles.
Ensemencées de blé.
Le chemin neuf en est très fier.
De les avoir à côté toujours.
Du haut des Serres.
On voit le clocher.
Il est vieux il en a vu beaucoup.
Mais il se porte encore bien.
Mongoy c’est la colline.
La reine des environs.
Du haut étant on voit la plaine.
L’été pleine de fleurs.
En haut des Panderlas.
Attend Paysan on va en parler.
L’hiver tu en retires les fougères.
L’été tu y emmènes le bétail.
En rentrant à la maison.
Du haut au bas du pont.
Les vachers sont heureux d’entonner.
Quelques belles chansons.
Adieu Buziet que j’aimais tant.
Bien loin de moi je t’ai laissé.
Encore si plus loin j’allais.
Toujours au coeur je te garderais.
- Texte de Joseph Girard dédié à ses camarades de Buziet.
- Buenos Aires, 1908